Catherine Duval
Psychanalyste à proximité d'Avignon
Catherine Duval
Psychanalyste à proximité d'Avignon

Ne pas avoir peur de ses émotions.


Si on arrêtait d'avoir peur de ses émotions!

Rappel: une émotion n'est ni bonne, ni mauvaise. Elle a le mérite d'exister.

Elle n'a pas de valeur morale donc. Par contre elle est agréable, ou désagréable.

Se sentir joyeux, triste ou en colère n'est pas condamnable. On n'a pas à juger une émotion.

En revanche, une émotion ne justifie pas le droit de la répercuter sur autrui.

Chacun reste le responsable de ses propres comportements.

Pour apprendre à les réguler, à les doser, il est indispensable

  • de les reconnaitre
  • de les accepter
  • de choisir dans quelle limite elles vont "sortir"

Ainsi faire une météo intérieure de soi,( qu'est-ce que je ressens là maintenant?), va faire émerger du sens.

Puis on va recueillir des informations:

  • La colère = manque de respect, frustration, impuissance.
  • La joie = reconnaissance, confirmation d'un lien à l'autre, gratification, gratitude.
  • La peur = danger, angoisse de mort, justifiée ou non.
  • La tristesse = chagrin suite à une perte, réelle ou non, parfois très liée à une colère stockée.

On garde le choix, en tous les cas on va travailler pour reconnaitre la capacité à rester maitre à bord!

On décide de la façon dont on va exprimer cette émotion reconnue.

A ce stade, on va ressentir de la liberté de pouvoir agir avec cette émotion et non de lutter contre!

Nos émotions sont bien des atouts, des forces qui permettent de construire notre vie sur des relations saines et respectueuses.

Comment apprendre à gérer ses émotions?

A froid, en séance, on va ensemble analyser chaque situation en détails pour 

  • prendre du recul
  • relativiser
  • interroger les multiples sensations corporelles
  • questionner les  

En présence d'une sensation désagréable, il y a quelque chose à réajuster au plus vite = éviter la surenchère, le stockage, puis le débordement.

Quand l'individu ne sait pas écouter ses premiers signaux, les perceptions seront de plus en plus désagréables, les symptômes liés au stress de plus en plus douloureux, voire invalidants.

Ex. des raideurs dans la nuques, un poids sur les trapèzes, un blocage des cervicales, du dos. etc..

C'est fréquent de prendre en compte le dernier symptôme comme cause;

"mon dos bloqué me rend irascible, c'est pour ça que je me suis disputé".

Il est pourtant plus efficace de s'interroger sur les premiers signaux, de comprendre la date d'apparition  des sensations désagréables, pour évacuer le conflit quel qu'il soit.

L'enchainement d'évènements négatifs est souvent la conséquence d'une situation ancienne mal ou pas gérée.

 

 


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