Débat éternel. Faut-il laisser bébé pleurer?
Déjà il est primordial de déculpabiliser les parents, et de les aider à se recentrer sur leurs valeurs personnelles. Et ce, sans jugement. Avec respect, humilité et bienveillance.
Il y a les injonctions environnementales, les diktats des réseaux, tout et son contraire!
Sortir de tous ces paradoxes qui augmentent et la charge mentale et l'anxiété sera LA priorité. Car ces pseudos conseils en tout genre sont contre productifs et aboutissent à un véritable burn out parental.
Mary Ainsworth fut une des premières à se pencher sur le sujet et réalisa une expérience des "pleurs du nourrisson"
Description de cette expérience:
Des duos mère/enfant ont été suivis pendant des mois afin d'observer les réactions maternelles vis-à-vis des pleurs de leurs bébés.
Dans un premier temps, le constat est le suivant:
Les pleurs d'un bébé sont imprévisibles au début de leurs vies.
Puis il est devenus clair que les mères qui laissaient leur bébé pleurer, amplifiaient leur détresse.
Celles qui avaient une forte réactivité et consolaient, voyaient les pleurs diminuer au fil des mois.
Ces bébés accèdaient même à une plus large gamme de moyens de communication:
- mouvements, ex. tendre les bras, secouer la tête.
- mimiques, grimaces.
- vocalises, les areuh avec une gamme élargie de sons.
- sourires.
Donc la réponse aux pleurs serait favorable au développement psychoaffectif de l'enfant.
Il développera de meilleures aptitudes à la communication.
Plus récemment, de nombreuses études ont mis à jour que les adultes qui ont reçu de l'affection et de la tendresse, via les câlins, le portage, la tendresse lorsqu'ils pleuraient, devenaient moins anxieux et plus calmes en tant qu'adultes.
Attention, il n'est jamais trop tard!
Les capacités du bébé sont immenses et ses aptitudes à comprendre énormes.
Se faire accompagner sur ce chemin délicat d'être mère et père reste une aventure, et représentera toujours une avancée vers plus de communication et un confort de vie familiale.